
Cliquez sur l'image pour l'agrandir !
René Magritte,
Le Thérapeute,
1937 selon Jacques Meuris, 1941 selon le catalogue raisonné (n° 1162),
gouache sur papier, 33 x 27 cm
(signé en bas à droite, avec canne
avec noeuds, en main droite),
préalablement :
1936 selon le catalogue raisonné (n° 1121),
gouache sur papier,
47,6 x 31,3 cm
(signé en haut à droite, avec
canne à poignée arrondie en main
droite, chapeau de paille
très incliné);
1937, huile, 92 x 65 cm (canne sans noeud),
puis :
1946 selon le catalogue raisonné (n° 1199),
gouache sur papier, 47,1 x 34
cm
(assis sur un mur avec valise à sa gauche, chapeau melon et tableau clair
à la place de la cage à oiseaux, représentant pipe, clé, verre et un oiseau en vol) ;
1947, selon le catalogue raisonné (n° 630 Le Libérateur),
huile sur toile, 100 x 80 cm
(avec valise à sa droite, ostensoir "Schéhérazade" en main droite et canne à gauche) ;
ce même sujet principal,
appelé "Le Domaine enchanté VIII"
(1953, huile sur toile, 68 x 93 cm,
(sans canne mais avec, en main droite, le même ostensoir que
celui figurant sur sa toile n° 630)
a été intégré en 1953 dans la grande fresque circulaire
"Le Domaine enchanté", 4,30 x 71 m et quelques centimètres,
ornant la Salle du Lustre du Casino de Knokke - Le Zoute (Belgique).
Enfin, le titre "Le Thérapeute" a été donné par Magritte
également à des oeuvres ressemblantes qu'il a réalisées
en 1948, dessin au crayon sur papier, 32,5 x 23,7 cm (sujet inversé gauche/droite), en 1952, 2 petites gouaches, 16,7 x 14 cm (signatures en haut à droite),
en 1956, gouache, 29,7 x 23,2 cm, introduisant le contraste jour/nuit,
en 1962, gouache, 35,5 x 27,5 cm (comme 1956 mais inversée gauche/droite)
et en 1967, sculpture en bronze (Gibiesse, Vérone [n° 1091 du cat. raisonné]),
ainsi qu'à diverses photographies de lui
dans la pose qu'il affectionne
avec la canne tantôt à droite, tantôt à gauche.
Faire
connaître cette page à un(e) ami(e) par courriel !
René François Ghislain
Magritte, peintre de nationalité belge,
est né le
21 novembre 1898 à Lessines (Hainaut) en Belgique.
Il est décédé d'un cancer du pancréas
le 15 août 1967
dans la banlieue de Bruxelles.
D’abord intéressé par le futurisme et le cubisme,
il fut profondément marqué par De Chirico,
précurseur du surréalisme.
Ses images, tantôt déroutantes, dérangeantes ou érotiques,
sont souvent faites d’éléments hétéroclites.
Son style est neutre, simple :
les objets sont peints avec objectivité,
pour donner l’illusion de la réalité
tout en laissant planer le mystère.
Magritte avait la particularité de revoir ses oeuvres
et d'en réaliser alors une nouvelle
au gré de sa perception momentanée,
en modifiant tantôt des éléments du sujet principal,
tantôt le décor ou des accessoires,
ce qui démontre l'évolution de sa pensée
autour d'une idée
qui trottait parfois longtemps dans sa tête.
Son but fut généralement de montrer l’écart qui existe
entre une forme de réalité mystérieuse
et la représentation que l’on s’en fait.
Le peintre appelle « le
problème de la cage »
la recherche qui doit conduire
à la découverte
de l'objet qui en est la
solution
(dixit Claude Troisfontaines).
La représentation artistique que Magritte donna du personnage
qu’il intitula « Le thérapeute
» correspond partiellement,
du point de vue de l’histoire de la philosophie
– et qui sait, par synchronicité ? –
au Sage qui était initialement
un moine à la robe brune et à la canne noueuse !
En cela, Magritte fut donc aussi
un explorateur de l’inconscient
(de l'inconnaissance
qui est un Mystère du Monde, dit-il).
Compte tenu de
ce qui précède,
voici comment
votre webmaster
perçoit ce tableau qui interpelle :
Une image pour
un premier message.

Le genre humain
héberge l'esprit.
Non seulement sa partie divine, mais aussi sa partie egotique.
Si la première partie est Une et éternelle avec toute la Création,
la seconde est constitutive de la personnalité
et sa tendance est à s'affirmer de plus en plus,
mais aussi à avoir raison.
C'est cette partie egotique de notre esprit qui est illustrée ici.
En effet, si, à l'origine, notre esprit est vif et vagabond
comme l'imagination et la curiosité de notre enfance,
avec le temps, il rencontre de plus en plus d'obstacles
constitués de règles, de principes,
de croyances et d'intérêts personnels
représentant autant de barreaux contre lesquels
l'esprit/oiseau se heurte.
Ainsi, l'esprit est de plus en plus prisonnier car,
plus nous donnons d'importance aux règles,
aux principes, aux croyances et aux intérêts personnels,
plus les barreaux de la cage deviennent nombreux et épais.
Alors, pour nous donner une plus parfaite illusion,
nous couvrons d'or les barreaux de la prison
en donnant une valeur encore plus grande
aux règles, aux principes, aux croyances et à nos intérêts personnels.
Jusqu'à ce que l'on n'en puisse plus
... et découvre la démence de l'ego !
Un cheminement, peut-être long, parfois douloureux,
mais somme toute bienfaisant,
peut alors commencer avec honnêteté et en toute humilité
qui conduira à faire fondre progressivement
les barreaux de cette prison.
A force de maîtrise des désirs, de retenue à juger
et de reconnaissance de la Lumière de l'autre,
la paix intérieure reviendra,
et l'oiseau retrouvera la liberté
dès lors que le choix aura été fait consciemment
de voir que la cage a une porte, et de vouloir l'ouvrir,
c'est-à-dire de s'ouvrir soi-même à autre chose,
sans savoir à quoi, juste prendre du recul et lâcher prise.
Et lorsqu'un bienfait survient, l'accueillir avec joie,
sans oublier de remercier
notamment la Providence, ou le Principe Spirituel,
qui nous gouverne.
Qu'est-ce que l'ego ?
Encore la même image

pour un second
message :
Problème ?
Le
problème est toujours
la valeur que je donne aux choses,
et mon attachement à cette valeur !
C'est-à-dire que :
plus je suis obnubilé par quelque chose,
moins je peux voir d'autres choses alentour ;
c'est l'arbre qui finit par cacher la forêt !
A ce sujet voici un proverbe
chinois :
Transforme les grosses difficultés en petites
et
les petites en rien du tout !
En pratique, si votre vie est un lourd
fardeau,
posez-le, et prenez le temps d'en faire divers petits,
plus légers et faciles à
vous en débarrasser
pour ensuite vous sentir mieux !
La même image

pour un
troisième message :
La personne qui peut le mieux vous aider
à vous sentir mieux dans votre peau est ....
celle qui lit ce texte en ce moment !
Ce qui signifie que vous êtes votre propre thérapeute
dès lors que vous avez pris conscience d'une situation
générant un problème,
que vous en avez reconnu les effets et découvert en vous la cause,
... et que vous avez fait le choix de
voir cette situation autrement, sans jugement.
A ce sujet, le cas échéant, réfléchissez au fait que
« les effets de la colère sont plus grands que sa cause ».
Vous en conclurez, sans doute, que :
Le
chercheur apprend qu'il est lui-même le chemin,
autrement dit, vous aurez la confirmation que
vous êtes, pour l'essentiel, votre propre thérapeute.
Le thérapeute, c'est donc vous ! Souvent.
En cas de difficulté, prenez le temps de lire
"Les 3 portes de la
sagesse" ,
"Psychologie et connaissance de soi" ,
et
Où cours-tu ? Ne sais-tu pas que
le ciel est en toi ?
ou "Devenez votre propre thérapeute".
Et n'hésitez pas à parler à une
personne en qui vous avez confiance.
Les gens sont allés voir Socrate et ont dit :
« Tout
m’énerve ! Pourquoi ? Et comment ma vie peut-elle être heureuse ? »
Sur ce, Epictète a dit :
« Ce ne sont pas
les choses elles-mêmes qui inquiètent les gens,
mais les jugements à leur
sujet.
Vous êtes seul responsable de vos pensées, personne d’autre ».
Et d’ajouter :
« Votre supérieur insolent, votre tante maléfique
ne peuvent pas
vous tourmenter du tout.
Ils disent des choses stupides et font des choses
méchantes, certes.
Mais c’est votre propre réaction qui vous tourmente.
Dès que
vous comprenez que vous seul êtes responsable de vos pensées,
tout s’améliore
lentement ».
Tiré de DAS MAGAZIN du 3.09.2022, page 24
Autres voies à essayer :
Pour écouter Elsa Godard
(après téléchargement des 68 Mo)
Le
bonheur
(vidéo RTS de 58
minutes à voir)
Définition du bonheur :
« Le bonheur résulte de
la prise de
conscience du bien-être »
en outre, il résulte aussi de plus de lucidité.
Toujours la même image

pour un
quatrième message :
Que faire ?
Prendre
du recul et rester calme.
Ce n'est pas sans raison qu'existent des maximes telles que :
tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de parler,
réfléchir avant d'agir,
les effets de la colère sont plus grands que sa cause,
la nuit porte conseil,
aide-toi, le Ciel t'aidera,
qui sait reconnaître les bienfaits s'en attire davantage,
plus que la volonté, l'intérêt suscite la motivation
et celle-ci est le moteur du changement,
etc. etc.
A défaut de méditer quelques instants,
dans le silence ou en écoutant une musique relaxante,
faites aussitôt une très profonde expiration
puis inspirez en pensant :
« merci de cette nouvelle énergie »;
renouvelez cela une dizaine de fois
en comptant vos expirations. Le chemin de la Connaissance
s'ouvrira à vous si votre lâcher-prise
vous permet de faire cet exercice.
A lire également :
ces
5 petits livres.
Preuve qu'il n'y a pas d'âge pour
devenir son propre thérapeute :
Autres avis
personnels
( de votre webmaster )
Nous ne sommes
pas ici
dans le but de souffrir pour évoluer (dans l'illusion)
mais dans celui d'évoluer
pour ne plus souffrir (de désillusion).
Le monde
est ce qu’il est.
Il est illusoire de croire
que l’on peut changer le monde.
Par contre, il est possible de changer
sa propre perception du monde
pour vivre mieux et donc
être + en paix avec soi-même.
Pour cela, il suffit de prendre du recul
et … de voir autrement.
La Vérité est une
expérience
intime du Soi
dans l'Unité lors d'un instant saint,
et non pas une communication au niveau de l'ego.
D e v i n e t t e :
Quelle différence y a-t-il entre
l'eau, l'être humain et le saumon ?
Réponse :
Aucune, car tous trois remontent à la Source !
En effet :
l'eau, tombée du ciel sous forme de gouttelettes,
sous le soleil, finit par remonter d'où elle est venue;
l'être humain tend, avec l'âge, à rechercher d'où il vient;
quant au saumon, tout le monde sait aujourd'hui qu'il tend à
retrouver son lieu de naissance pour donner la vie.
|
G u é r i r
Si vous le voulez réellement,
vous trouverez toujours une solution pour aller
mieux.
Par contre, si
vous trouvez facilement des excuses,
force est de constater que vous ne le
voulez pas encore vraiment !
... et rappelez-vous que

vous êtes
votre propre thérapeute
pour faire fondre les barreaux de la cage
dans laquelle est enfermé votre esprit.
Rappelez-vous surtout qu'il faut voir autrement,
sachant qu'il y a
une porte à la cage !
Alors, choisissez l'ouverture !
ATTENTION CEPENDANT :
Il y a une sorte de piège
dans l'apprentissage de la connaissance de soi.
Je peux en parler pendant des heures,
des jours, des semaines …,
je peux analyser extrêmement finement
les mécanismes de mon psychisme …
et en rester là.
Cela reste alors de l'ordre du constat, mon ego jubile !
Donc, je le valorise en en parlant.
Certes, je dis aussi un peu du mal de lui,
mais je ne vais pas jusqu'à reconnaître sa démence
et ne le remets surtout pas en question ;
c'est ce qui lui importe le plus !
L'introspection est inutile si elle ne débouche pas sur un changement
de vision
consistant à voir avant tout l'aspect bénéfique
de tout ce qui émeut,
même (et surtout) dans des situations
ou événements pénibles à vivre.
Tout changement qui est induit par une motivation
résultant d'une prise de conscience
peut (comme par miracle)
apporter la paix intérieure et la joie
dans l'amour fraternel.

© CC
Le webmaster de ce site vous invite à consulter également
la page « Lumière »
et vous souhaite un bon cheminement
dans cette voie.
Faire connaître cette page à un(e)
ami(e) par courriel !
Aide
en ligne
Version PDF imprimable
(en
livret, de préférence)
Retour
à la 
Dernière mise à jour : le 1er mars 2023
|